La Passion n’est pas l’histoire d’un vainqueur, mais celle d’un homme crucifié, victime de la violence et de la méchanceté des hommes.
Trop souvent, l’histoire, la grande histoire, est écrite avec le point de vue des vainqueurs, qui imposent leur lecture des événements. Ici, c’est l’histoire d’un vaincu qui nous est racontée. Un homme brisé, les bras étendus en croix, un roi moqué et couronné d’épines. La Passion du Christ nous invite à relire toute l’histoire de l’humanité en accueillant la mémoire des petits.
La force et la puissance ne témoignent que de l’orgueil des hommes. Désormais, c’est la fragilité qui est au cœur de l’histoire. C’est dans la fragilité et la faiblesse que se révèlent la force de Dieu et la vérité de notre humanité. C’est du côté des petits qu’il faut regarder.
Les perdants, les blessés de la vie,… ce sont eux qui écrivent la véritable histoire de Dieu.
Publié par l’abbé Olivier Fröhlich, vicaire général du diocèse de Tournai, sur son mur Facebook.