« Une pause par jour » – 27 décembre 2017

Saint Jean, apôtre et évangéliste – Première lecture (1 Jn 1, 1-4)

Bien-aimés, ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons. Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous. Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or nous sommes, nous aussi, en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ. Et nous écrivons cela, afin que notre joie soit parfaite. – Parole du Seigneur. 

Évangile (Jn 20, 2-8)

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. – Acclamons la Parole de Dieu. 

«Nous avons vu de nos yeux »

Dans la première lecture, Jean parle avec assurance et exaltation, comme nous le faisons quand nous racontons une expérience extraordinaire que nous avons vécue. Comme lui, nous relatons les moindres détails qui prouvent bien que nous disons la vérité. Notre joie est si profonde que nous ne pouvons la contenir; elle doit être partagée. Nous vivons tous cette expérience à différents moments de nos vies. Qu’en est-il sur le plan de la foi? Est-elle assez profonde pour reconnaître celui qui vient nous sauver? L’enfant de Bethléem est dorénavant le Ressuscité qui marche avec nous et partage nos joies et nos peines, Il est là dans la main que l’on nous tend, dans la parole réconfortante que l’on entend, dans les éloges que l’on reçoit. Il est là dans l’assemblée que nous formons, dans sa parole que nous écoutons, dans le pain rompu déposé dans nos mains. Ayons l’audace de l’annoncer à notre tour afin que tous vivent en communion avec lui.

«Il vit, et il crut »

Impossible de rester devant la crèche; la lecture évangélique, en effet, nous entraîne déjà vers le matin de Pâques. Pourtant, nous ne sommes qu’au surlendemain de Noël! C’est que ces deux événements sont intimement liés. Noël n’est pas un conte de fée; c’est déjà la lente montée vers Pâques que nous sommes appelés à entreprendre. Nous avons, dès aujourd’hui, à nous mettre à l’école de Jésus, à le suivre, à écouter attentivement ses enseignements. Plus nous entrerons dans son mystère, plus nous serons en mesure de reconnaître les signes qu’il laisse sur son passage. Le Christ nous pousse invariablement vers l’avenir. S’accrocher au passé, chercher à vivre comme hier nous empêche d’avancer. Jean l’avait compris.

Noël : Cadeau

Je ne comprends pas les hommes, dit Dieu :
Tous s’apprêtent à fêter Noël
et si peu pensent à mon Fils !

Noël est pourtant la fête de mon Fils, ou bien ?
Et eux, les hommes, pas tous, mais la plupart,
font de Noël leur fête à eux.

Ils mangent et boivent en famille,
ils se font des cadeaux.
Je veux bien qu’ils se fassent des cadeaux,
et demande même qu’ils en reçoivent.
Mais qu’ils n’oublient pas le cadeau extraordinaire
que moi, Père, je leur ai fait de mon Fils unique.

A-t-on jamais vu un père donner son fils en cadeau ?
J’ai fait don de mon Fils aux hommes qui se perdaient,
parce que mon amour pour eux
ne voyait pas d’autre moyen de les sauver.

J’ai bien le droit de demander qu’à Noël
les hommes pensent moins à leurs cadeaux à eux
et davantage à mon cadeau à moi.
Et je sais à quel point cela vaudrait mieux pour eux.

Il faut être raisonnable, dit Dieu :
ou bien fêter Noël et recevoir mon Fils, obéir à mon Fils,
ou bien ne pas recevoir mon Fils,
mais alors ne pas fêter Noël.

Il faut être raisonnable, dit Dieu.

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