« Une pause par jour » – 6 juin 2023

S. Norbert, évêque

Première lecture – « Je finis par devenir complètement aveugle » (Tb 2, 9-14) – Lecture du livre de Tobie

Cette nuit-là, lors de la fête de la Pentecôte, après avoir enterré un mort, moi, Tobith, je pris un bain, puis j’entrai dans la cour de ma maison et je m’étendis contre le mur de la cour, le visage découvert à cause de la chaleur. Je ne m’aperçus pas qu’il y avait des moineaux dans le mur, au-dessus de moi, et leur fiente me tomba toute chaude dans les yeux et provoqua des leucomes. Je me rendis chez les médecins pour être soigné,
mais plus ils m’appliquaient leurs baumes, plus ce voile blanchâtre m’empêchait de voir, et je finis par devenir complètement aveugle : je restai privé de la vue durant quatre ans. Tous mes frères s’apitoyaient sur mon sort, et Ahikar pourvut à mes besoins pendant deux ans jusqu’à son départ pour l’Élymaïde. Pendant ce temps-là, ma femme Anna, pour gagner sa vie, exécutait des travaux d’ouvrière, qu’elle livrait à ses patrons, et ceux-ci lui réglaient son salaire. Or, le sept du mois de Dystros, elle acheva une pièce de tissu et l’envoya à ses patrons ; ils lui réglèrent tout ce qu’ils lui devaient et, pour un repas de fête, ils lui offrirent un chevreau pris à sa mère. Arrivé chez moi, le chevreau se mit à bêler. J’appelai ma femme et lui dis : « D’où vient ce chevreau ? N’aurait-il pas été volé ? Rends-le à ses propriétaires. Car nous ne sommes pas autorisés à manger quoi que ce soit de volé ! » Elle me dit : « Mais c’est un cadeau qu’on m’a donné en plus de mon salaire ! » Je refusai de la croire, je lui dis de rendre l’animal à ses propriétaires, et je me fâchai contre ma femme à cause de cela. Alors elle me répliqua : « Qu’en est-il donc de tes aumônes ? Qu’en est-il de tes bonnes œuvres ? On voit bien maintenant ce qu’elles signifient ! » – Parole du Seigneur.

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« Bouturons nos arbres et arbustes » : une activité proposée par l’ACRF

Bouturons nos arbres et arbustes !

avec Françoise Hendrickx, L licenciée en sciences psychologiques et pédagogiques et en sciences de l’environnement

Planter des haies. Certainement ! Et aussi les bouturer !

Maillages écologiques très précieux, les haies assurent gîte d’étape et couvert pour la vie des oiseaux et d’innombrables mammifères, insectes, plantes, … elles contribuent à la saine qualité de l’environnement.

Protégeant les sols contre les excès de vent, elles les aident à absorber les fortes pluies et atténuent les sécheresses, Elles offrent des solutions économiques et climatiques pour nos terres, nos pâtures et nos zones habitations.

Hier, les haies assuraient biomasse, bois de chauffage, bois d’œuvre et ressources alimentaires et fourragères. Aujourd’hui, conscients de leurs nombreux services et des dégradations de la biodiversité, des filières économiques se recréent et les manières de gérer nos territoires évoluent.

Aussi, on vous proposera d’apprendre à bouturer des arbres et arbustes en complément de plantations en racines nues. Cette technique est plus « low tech », puisque sans tranchée, ni fosse et ni bêche. Un geste facile et fort, accessible à tous, simples citoyens et partenaires solidaires, à faire chez soi ou ailleurs, entre novembre et février, hors période de gel.

SAMEDI 17 JUIN 2023 à 14h

Entrée gratuite

à la Maison de Village

Rue des Ecoles, 31 6929 Gembes

Bienvenue à toutes et tous !

Infos et inscriptions

Bibliothèque de Daverdisse : 061/53 01 91 bibliotheque@daverdisse.be

Joëlle Stuerebaut 0491/15 32 47 joellestuerebaut@acrf.be

« Une pause par jour » – 5 juin 2023

S. Boniface, évêque et martyr

Première lecture – « Moi, Tobith, j’ai marché dans les voies de la vérité » (Tb 1, 3 ; 2, 1b- 8) – Lecture du livre de Tobie

Moi, Tobith, j’ai marché dans les voies de la vérité et j’ai fait ce qui est juste tous les jours de ma vie ; j’ai fait beaucoup d’aumônes à mes frères et aux gens de ma nation qui avaient été emmenés captifs avec moi au pays des Assyriens, à Ninive. Lors de notre fête de la Pentecôte, qui est la sainte fête des Semaines, on me prépara un bon repas et je m’étendis pour le prendre. On plaça devant moi une table et on me servit quantité de petits plats. Alors je dis à mon fils Tobie : « Va, mon enfant, essaie de trouver parmi nos frères déportés à Ninive un pauvre qui se souvienne de Dieu de tout son cœur ; amène-le pour qu’il partage mon repas. Moi, mon enfant, j’attendrai que tu sois de retour. » Tobie partit chercher un pauvre parmi nos frères. À son retour, il dit : « Père ! – Qu’y a- t-il, mon enfant ? – Père, quelqu’un de notre nation a été assassiné ; il a été jeté sur la place publique, il vient d’y être étranglé. » Laissant là mon repas avant même d’y avoir touché, je me précipitai, j’enlevai de la place le cadavre que je déposai dans une dépendance en attendant le coucher du soleil pour l’enterrer. À mon retour, je pris un bain et je mangeai mon pain dans le deuil, en me rappelant la parole que le prophète Amos avait dite sur Béthel : « Vos fêtes se changeront en deuil, et tous vos chants en lamentation. » Et je me mis à pleurer. Puis, quand le soleil fut couché, je partis creuser une tombe pour enterrer le mort. Mes voisins se moquaient de moi : « N’a-t-il donc plus peur ? disaient- ils. On l’a déjà recherché pour le tuer à cause de cette manière d’agir, et il a dû s’enfuir. Et voilà qu’il recommence à enterrer les morts ! » – Parole du Seigneur.

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« Une pause par jour » – 4 juin 2023

Sainte Trinité 

Première lecture – « Le Seigneur, le Seigneur, Dieu tendre et miséricordieux » (Ex 34, 4b-6.8-9) – Lecture du livre de l’Exode

En ces jours-là, Moïse se leva de bon matin, et il gravit la montagne du Sinaï comme le Seigneur le lui avait ordonné. Il emportait les deux tables de pierre. Le Seigneur descendit dans la nuée et vint se placer là, auprès de Moïse. Il proclama son nom qui est : LE SEIGNEUR. Il passa devant Moïse et proclama : « LE SEIGNEUR, LE SEIGNEUR, Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de vérité. » Aussitôt Moïse s’inclina jusqu’à terre et se prosterna. Il dit : « S’il est vrai, mon Seigneur, que j’ai trouvé grâce à tes yeux, daigne marcher au milieu de nous. Oui, c’est un peuple à la nuque raide ; mais tu pardonneras nos fautes et nos péchés, et tu feras de nous ton héritage. » – Parole du Seigneur.

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Réflexion à l’occasion de la fête de la Trinité

Dieu. Un nom qui ne dit plus rien à la plupart des hommes et des femmes de ce temps, et notamment des jeunes. Comme venu du passé, des temps les plus lointains. Un Dieu qui serait tout mais ne serait personne. Une sorte de force qui dominerait le monde. Un Dieu utilisé pour faire régner l’ordre : gare au juge suprême. Parfois appelé « bon Dieu », comme pour rectifier. Parfois utilisé et mis à leur service par les pires fanatiques de toutes les religions. Parfois accaparé par certains qui se disent en relation directe. « Nul ne l’a jamais vu », disait de lui Jésus. Un Dieu à toutes les sauces, parce que sans visage.

Mais un jour, vint un homme, dans ce monde, chez nous. Un homme à part entière. A la peau basanée comme les gens de son pays. Aux mains de charpentier, comme un bon ouvrier. Et au cœur grand comme ça. Cet homme avait un nom: il s’appelait Jésus. II avait une famille, des racines, un village. Et un jour, il partit à la rencontre des hommes et des femmes de son temps. Surtout des plus petits, des malades, des rejetés, des pécheurs, des enfants. « Mes frères », disait-il. Et il nous a appris que Dieu avait un nom et qu’il s’appelait Père. Qu’il avait son visage. Un beau visage d’homme.

Et alors, animés du souffle de son Esprit, il nous faudrait, chaque jour, chercher à le trouver chez les hommes et les femmes, nos frères et nos sœurs. Nous le verrions à l’œuvre, relevant, défendant les blessés de la vie, ramenant les exclus, se rangeant du côté de ceux que l’on méprise, de ceux que l’on condamne au nom même de Dieu. Et nous découvririons que Dieu est bien quelqu’un. Qui est toujours pour l’homme, et jamais contre lui. Et qu’il a un visage. Un beau visage de Dieu.