Editorial Journal « Dimanche » par Vincent Delcorps

« Chers Eric, Xavier, Jean, Danny-Pierre, François, Jean, Christian, Ildefonse, Benjamin, Pierre, Christophe, Luc, Etienne, Benoît, Antoine, Dominique, Charles, Raymond, Serge, Denis, Jean-Marie, Guy, Thierry, Tommy, Jean-Luc, Herman, Jozef, Ralph, Franck,
Vous l’ai-je déjà dit? En tous les cas, certainement pas assez! Alors, aujourd’hui, je vous l’écris: merci.
Parce que la foi, c’est grâce à vous que je l’ai découverte. Oh, pas seulement grâce à vous – vous le savez bien, vous n’en avez pas le monopole.
Mais vous m’avez permis de la découvrir d’une façon particulière. En priant, en célébrant, en racontant, en chantant, en expliquant, en écoutant… Et, peut-être plus encore, en étant. En étant prêtres.
Cette ordination, vous le savez, n’a pas fait de vous des super-hommes. Sans doute n’a-t-elle pas même permis d’ôter vos défauts. Mais elle nous offre, à tous, un témoignage extraordinaire. Un témoignage ultime de l’amour de Dieu. Car votre don nous montre, à la suite de Jésus, que l’amour de Dieu peut combler une vie. Il m’arrive souvent de l’oublier; vous m’aidez à m’en rappeler.
Il n’y a pas que la foi que vous m’aidez à découvrir.
La vie aussi. Dans toutes ses dimensions. Au fil de longues années, vous m’avez offert une écoute, des encouragements, des conseils, des clés pour discerner. Mais aussi des éclats de rire et des repas de fête. J’ai souvent trouvé chez vous une sagesse. Une invitation à dépasser les apparences.
A ancrer mes choix dans une certaine profondeur. Souvent, ce fut pour moi une source de bonheur. Longtemps, j’ai d’abord été frappé par votre côté lumineux. Votre joie de vivre, bien réelle. Logique: par définition, des hommes d’Eglise se doivent de
rayonner.
Avec le temps, vous m’avez parfois laissé découvrir d’autres aspects. Et notamment les difficultés propres à votre ministère. Votre solitude. Votre inquiétude aussi. Vos ras-le-bol. Vos blessures…
Oserais-je écrire que ces aspects-là sont peut-être ceux qui m’ont le plus touché? Je découvrais alors que l’amour de Dieu ne préservait pas de la souffrance. Que pour gagner Pâques, il fallait traverser le Vendredi saint.
Je découvrais alors que vous n’étiez pas ces hommes que j’avais peut-être idéalisés, mal compris. Mais que vous étiez vraiment des frères, des amis.
Pour cela aussi, merci.
Vincent

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