Ceci ressemble à un conte de Noël, or c’est une véritable histoire.
Quelqu’un me raconta un jour une anecdote à propos de la crèche de Noël que montait chaque année sa famille…
« Chaque année on ressortait du placard les décorations de Noël ainsi que tous les personnages en plâtre de la nativité. Cette année-là l’un des bergers avait été endommagé par son long séjour dans la boîte. Sa jambe était cassée et, par malheur, il fallait que ce soit le berger préféré du petit garçon. Vous savez, c’est le berger qui porte un agneau sur ses épaules… Il en faut au moins un dans toutes les crèches qui se respectent. Le petit garçon était bien triste. Il lui était impossible de recoller la jambe cassée du berger qui ne pouvait pas tenir sur une seule jambe. Que faire ? Le petit garçon n’en avait pas vu un pareil au magasin. Sa mère, qui avait l’esprit pratique et une plus longue expérience que son fils, lui dit alors :
– Essaie d’appuyer ton berger sur le berceau du petit Jésus, peut-être qu’il pourra ainsi tenir.
Le jeune garçon essaya et revint en courant vers sa mère en disant :
– Maman, cela marche, mon berger tient bien !
La maman ajouta alors :
– Tu vois, pour nous c’est pareil, on ne tient bien que si on s’appuie sur Jésus. »
Si l’Enfant-Dieu nous ouvre les bras c’est pour que nous venions à Lui avec nos joies, nos souffrances et nos rêves.
Et n’hésitons pas un seul instant, comme le berger, à nous appuyer sur lui !
Sainte fête de Noël !
Merci au Frère Albert André pour ses « Petites miettes spirituelles » du dimanche 18 décembre 2022.