« Vivre l’Avent… »

Vivre l’Avent ne consiste pas à chercher frénétiquement à en faire plus, mais plutôt à vivre dans le désir de tout voir autrement. Il s’agit tout simplement de laisser l’Esprit de Dieu éveiller nos regards, comme on ajuste la focale d’un appareil photo pour que l’image devienne nette. Alors le monde devient tout autre, transparent à la divine présence : Les événements se découvrent tels que passages de Dieu dans notre histoire. C’est ce qu’a vécu Marie, la mère de Jésus : elle a un jour entendu dans l’histoire du peuple d’Israël un passage de Dieu dans sa propre existence.

Ainsi il est temps en ce temps de l’Avent de ne plus se laisser tromper par des punaises fantasmatiques mais plutôt de se réjouir des étoiles qui s’allument. De découvrir cette épidémie de présence de ce Dieu que l’on croyait rare et qui pourtant se niche déjà dans le secret du quotidien.

Texte de l’abbé Raphaël Buyse (Prêtre du diocèse de Lille)

Jolie histoire … remplie d’espoir !

Une jeune fille, clouée au lit par une maladie rare, regardait chaque jour l’arbre devant sa fenêtre.
Un soir, elle demanda doucement à sa grande sœur :
— « Dis-moi… combien de feuilles restent encore sur cet arbre ? »
La sœur, les yeux embués, répondit :
— « Pourquoi me demandes-tu ça, ma chérie ? »
La petite souffla alors :
— « Parce que je sens que ma vie s’éteindra quand la dernière feuille sera tombée. »
La grande sœur lui sourit avec tendresse et dit :
— « Alors, jusqu’à ce jour, nous vivrons chaque instant comme un cadeau. »
Les semaines passèrent.
L’automne emporta ses couleurs, l’hiver ses neiges, le printemps ses fleurs… et pourtant, une feuille, une seule, restait accrochée à la branche.
La fillette, persuadée que cette feuille portait son destin, reprit peu à peu des forces. Son sourire revint, sa santé s’améliora… et un jour, elle guérit.
La première chose qu’elle fit fut de courir dehors, admirer ce miracle : cette feuille qui avait résisté à toutes les saisons.
Mais elle découvrit alors la vérité : ce n’était pas une feuille ordinaire.
C’était une feuille en plastique, peinte et attachée par sa sœur… pour qu’elle garde toujours espoir.
Car l’espoir, c’est une force invisible.
Et si toi tu le perds, n’oublie jamais de le protéger chez ceux que tu aimes. ♥️
Auteur inconnu (jusqu’à présent 😉 ) 

« Y’a des mots… »

Y’a des mots qui blessent. Y’a des mots qui font mal.
Y’a des mots qui tuent comme les pierres lancées sur la femme adultère.
– Y’a des mots violents, des mots méchants, qui déchaînent les pleurs, la mort le sang.
– Des mots-bouche d’égout sales et puants, et les mots-mensonges, les mots-serpents.
Y’a les mots-poignards, les mots-fusils, pleins de raillerie et d’ironie.
– Y’a les mots mielleux qui insinuent la rumeur et les sous-entendus.
Ceux qui tournent tout en dérision et massacrent ta réputation.
Les mots sûrs d’eux-mêmes, à l’air hautain qui sont arrogants, pleins de dédain.
– Et puis y’a les mots comme liberté, le mot amitié et le mot paix.
Le mot espérance, le mot courage, le mot gentillesse, le mot partage.
Et quand il y a toi auprès de moi, viennent les mots amour et joie.
– Y’a des mots qui chantent l’amitié et la vie.
Y’a des mots-soleil, des mots-chaleur qui réchauffent le cœur. (Paroles d’un chant de Noël Colombier 

Dans la Bible (Proverbes 16,24) il nous est dit :
« Les paroles aimables sont un rayon de miel : douces au palais, elles redonnent des forces. »

Petites miettes spirituelles du Frère Albert André de la Communauté du Bua (Habay la Neuve) 1er juin 2025

« Je reste ta maman » – un texte rempli de tendresse pour la fête des mamans

JE RESTE TA MAMAN
Quand tu n’écoutes plus, quand mes paroles te semblent inutiles.
Je reste ta maman.
Quand tu juges mes idées dépassées et choisis de tracer ton propre chemin.
Je reste ta maman.
Quand tu me réponds, te plains, ou cherches la dispute.
Je reste ta maman.
Quand tu t’éloignes, emportant un morceau de mon cœur avec toi.
Je reste ta maman.
Et je t’aimerai toujours aussi fort que le jour où je t’ai tenu pour la première fois dans mes bras.
Je reste ta maman.
Je prierai pour toi, veillant à ce que tes ailes soient assez solides pour voler.
Je reste ta maman.
Je veux le meilleur pour toi, quitte à sacrifier mes rêves pour les tiens.
Je reste ta maman.
Il y aura toujours une place pour toi chez moi, et des bras ouverts pour t’accueillir.
Je reste ta maman.
Jusqu’à mon dernier souffle, je porterai ton amour en moi. Et chaque jour, je remercierai Dieu pour le privilège et la joie immense d’avoir été appelée… ta maman.
Auteur inconnu

« Il ne saura jamais… »

Il ne saura jamais..
qu’il est resté dans toutes ses pensées,
qu’au détour d’une chanson, d’une odeur, d’un silence…
il revient comme un souffle familier,
comme une absence qui pèse plus lourd que mille présences.
Il ne saura jamais..
que le matin, sa première pensée est encore pour lui,
qu’elle ferme parfois les yeux pour se souvenir de sa voix,
que ses mains cherchent, dans le vide du lit, une chaleur disparue.
Il ne saura jamais..
que certains jours, elle vacille sans raison,
et que derrière ses sourires se cache l’écho d’un manque,
un vide qu’aucun mot, aucune étreinte n’a pu combler.
Il ne saura jamais..
qu’un morceau de son cœur lui appartient toujours,
qu’il vit là, entre deux battements, entre deux soupirs,
comme un tatouage invisible gravé à l’encre des souvenirs.
Il ne saura jamais..
qu’elle parle de lui au passé avec des yeux pleins de présent,
qu’elle a appris à rire sans lui, mais jamais tout à fait,
qu’il est ce “presque rien” qui fait trembler tout son être.
Il ne saura jamais..
combien elle l’a aimé… sans fard, sans masque, sans limites,
avec une force qui dépassait les mots,
avec une tendresse qui survivra à tous les silences.
Il ne saura jamais..
qu’elle l’attend parfois, en secret, dans ses rêves,
qu’elle l’imagine pousser la porte, juste une fois,
pour lui dire que lui aussi… il n’a jamais oublié.
Cindy Pinchart – Essence Féminine
« Celui qui ne saura jamais »