Pleure-moi. Pleure-moi avec toute l’intensité que ton âme blessée peut supporter. Crie mon nom si tu en ressens le besoin, laisse le vide t’envahir, laisse la douleur brûler et consumer chaque recoin de ton être. Mais écoute bien : ne reste pas figé là. Ne fais pas de mon absence une excuse pour t’arrêter de vivre.
Crois-tu que je suis entré dans ta vie pour que, le jour de mon départ, tu choisisses de mourir avec moi ? Non ! N’ose pas éteindre ta lumière à cause de mon ombre. Je ne suis pas la fin de ton histoire. Je suis un chapitre, oui, un chapitre important, marquant, qui restera gravé à jamais. Mais ta vie ne s’arrête pas parce que la mienne a pris fin.
La douleur est un maître impitoyable, je le sais. Elle te déchire, te dépouille, te laisse face à ta propre fragilité. Mais elle t’enseigne aussi, si tu l’acceptes, que tu es encore debout. Regarde-toi : tu respires, tu te bats, tu ressens. Tant que tu es là, tu as un devoir : vivre. Pas pour moi, pas pour les autres, mais pour toi. Pour ce que tu es.
Ne fais pas de mon souvenir une ancre. Fais-en un phare, une lumière qui guide ton chemin dans les moments d’égarement. Souviens-toi de nos rires, de nos étreintes, mais ne reste pas prisonnier de ces souvenirs. Je ne veux pas que tu sois un musée de mémoires, je veux que tu sois une rivière qui s’écoule, qui avance, qui transforme tout ce qu’elle touche.
Alors oui, manque-moi. Permets-toi ce deuil, car c’est l’amour qui te fait souffrir. Mais après chaque larme, après chaque nuit sombre, choisis de vivre. Choisis de rire, d’aimer, de tomber et de te relever encore. Choisis d’avancer, car c’est ce que je ferais si j’étais à ta place.
La vie n’est qu’un souffle, un instant. Ne gaspille pas le tien à te noyer dans mon absence. Car même si je ne suis plus là comme tu le souhaiterais, je suis toujours avec toi. Je suis dans chacun de tes pas, dans chaque sourire que tu parviens à esquisser. Je suis ici, te murmurant avec toute la force que l’amour peut offrir : VIS.
J’ai retrouvé ce texte dans l’agenda de mon mari décédé il y a un an il était juste sur la dernière page…il est bouleversant…le trop plein de souffrance de sa disparition a fait éclater toutes les larmes de mon ❤️ merci mon Mamour je vais essayer de réapprendre à vivre en lisant chaque jour ce texte je t’aime
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Bonjour Madame,
Merci pour votre témoignage touchant !
Force à vous, il est à vos côtés pour vous encourager à continuer la vie !
Fraternellement
Véro
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Merci, merci . Tous les jours, je lis ce texte et il me permet de vivre et d’aider les autres malgré ma blessure. » Je vais vivre avec lui en pensées ».
Anny
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Madame,
Merci pour votre commentaire !
Fraternellement
Véro
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Magnifique. Est-ce qu’il existe une version en anglais?
Bonsoir ou bonjour Monsieur,
Merci pour votre commentaire !
Je vais chercher ! 😉
Fraternellement
Véro
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Ma cousine m’a donné la page FB ou trouver la traduction du texte en anglais : https://www.facebook.com/groups/3001752643453781/posts/3421757758119932/ (publication du 14 01)
Véro
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Magnifique texte, je m’occupe de la communauté locale dans ma commune et notamment à l’organisation des sépultures, et ce texte ai de toute beauté.
Merci pour ce partage. Gabriel
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Merci beaucoup pour ce retour et votre fidélité au blog Notre Dame des trois vallées !
Fraternellement
Véro
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Merci pour ce magnifique texte ‘manque-moi’. De qui est-il ? f Albert
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Merci beaucoup Frère Albert !
C’est Fernando D’Sandi, c’est indiqué dans le titre de l’article ! 🙂
Véro
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