Les bergers avaient apporté des cadeaux à la crèche. Les uns ont apporté des
galettes, d’autres ont apporté du lait, des amendes, une toison pour réchauffer
l’enfant. Un berger qui n’avait pas beaucoup d’imagination est arrivé les mains
vides, tout confus.
Marie recevait les cadeaux d’une main, de l’autre elle portait l’enfant Jésus.
Quand est arrivé le tour de celui qui n’avait rien apporté, comme Marie avait trop
de cadeaux dans une main, elle a donné l’enfant Jésus au berger qui avait les
mains vides.
Ce fut sa chance de n’avoir rien apporté et ainsi d’accueillir le plus cadeau qu’il n’aurait jamais imaginé.
Merci à Frère Albert André, de la communauté du Bua à Habay-la-Vieille, pour l’envoi de cette réflexion.