Homélie
Cette dernière semaine de carême nous achemine de façon dramatique et émouvante vers le point culminant de notre foi : la résurrection de Jésus.
Jésus entre à Jérusalem. Il n’entre pas à pied comme un simple pèlerin. Il est Seigneur et il vient vers le peuple comme un roi. Mais il n’enfourche pas un cheval de guerre comme pouvaient le faire les rois de jadis. Il s’assied sur un âne sur lequel personne ne s’était encore jamais assis. Cela signifie qu’il est le premier souverain d’Israël à exercer la royauté de manière humble et non violente à la manière dont Dieu règne sur son peuple.
Nous venons d’écouter le récit de la Passion selon Saint Luc. Ce texte semble insister sur le regard porté par des témoins. Les amis se tenaient à distance ainsi que les femmes qui regardaient. Elles regardaient l’endroit où on l’avait déposé. C’est aussi le centurion qui a vu et le larron qui a regardé Jésus.
Alors, regardons, nous aussi. Nous voyons des croix en de nombreux endroits le long des routes. Ces croix, nous les voyons chez les enfants battus, chez les personnes licenciées suite aux faillites de leur entreprises, chez les malades qui dépérissent, chez les peuples exterminés. Ces croix sont aussi plantées au cœur de nos vies quotidiennes. Elles nous disent jusqu’à quel point Jésus a aimé les hommes et les femmes.
Avant de partager la joie de Pâques autrement dit la victoire du Christ sur la mort, , nous sommes appelés aujourd’hui à partager le poids de sa croix toujours aussi lourde actuellement.
Ab. Fd STREBER
P’tit’ rawett’. LE MARATHON
Le marathon est une compétition particulièrement éprouvante des Jeux Olympiques: une course de 42,195 km ! Elle a été instituée en souvenir d’un épisode mémorable de la Grèce antique, pendant la guerre qui opposa les Grecs aux Perses.
Marathon est aussi le nom d’un champ de bataille. C’est là qu’en 490 avant J.C., les Grecs remportèrent sur leurs ennemis une éclatante victoire.
Un coureur particulièrement endurant fut envoyé à Athènes pour annoncer la bonne nouvelle de cette victoire. Il partit, courant sans s’arrêter pendant 42 km. Il arriva à Athènes et n’eut que le temps de s’écrier : « Victoire, victoire! » avant de s’effondrer, exténué, payant ainsi de sa vie la proclamation de cette bonne nouvelle.
En considérant ce récit, pensons à ce qu’a fait Jésus. Il est venu dans ce monde, proclamer la grande victoire remportée sur Satan et sur la mort. C’est un triomphe éclatant, définitif, éternel, qu’il a lui-même remporté sans l’aide de personne sauf celle de sa famille et de Dieu. Mais cette victoire, si grande, lui a coûté la vie.