S. Juan Diego Cuauhtlatoatzin
Première lecture – Dieu console son peuple. (Is 40, 1-11) – Lecture du livre du prophète Isaïe
Consolez, consolez mon peuple, – dit votre Dieu – parlez au cœur de Jérusalem.
Proclamez que son service est accompli, que son crime est expié, qu’elle a reçu de la main du Seigneur le double pour toutes ses fautes. Une voix proclame : « Dans le désert, préparez le chemin du Seigneur ; tracez droit, dans les terres arides, une route pour notre Dieu. Que tout ravin soit comblé, toute montagne et toute colline abaissées ! que les escarpements se changent en plaine, et les sommets, en large vallée ! Alors se révélera la gloire du Seigneur, et tout être de chair verra que la bouche du Seigneur a parlé. » Une voix dit : « Proclame ! » Et je dis : « Que vais-je proclamer ? » Toute chair est comme l’herbe, toute sa grâce, comme la fleur des champs : l’herbe se dessèche et la fleur se fane quand passe sur elle le souffle du Seigneur. Oui, le peuple est comme l’herbe : l’herbe se dessèche et la fleur se fane,
mais la parole de notre Dieu demeure pour toujours. Monte sur une haute montagne,
toi qui portes la bonne nouvelle à Sion. Élève la voix avec force, toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem. Élève la voix, ne crains pas. Dis aux villes de Juda : « Voici votre Dieu ! » Voici le Seigneur Dieu ! Il vient avec puissance ; son bras lui soumet tout. Voici le fruit de son travail avec lui, et devant lui, son ouvrage. Comme un berger, il fait paître son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, il mène les brebis qui allaitent. – Parole du Seigneur.
Psaume 95 (96), 1-2a, 3a.10ac, 11-12a, 12b.13ab
R/ Voici le Seigneur Dieu !
Il vient avec puissance. (Is 40, 9.10)
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !
Racontez à tous les peuples sa gloire,
allez dire aux nations : « Le Seigneur est roi ! »
Il gouverne les peuples avec droiture.
Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.
Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
car il vient pour juger la terre.
Évangile – « Dieu ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu » (Mt 18, 12-14) – Alléluia, Alléluia. Il est proche, le jour du Seigneur ; le voici qui vient nous sauver. Alléluia. Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les 99 autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les 99
qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. » – Acclamons la Parole de Dieu.
Quel est votre avis ? Pas de doute ! Ce berger est un inconscient … car mieux vaut perdre une seule brebis du troupeau que de prendre le risque d’en perdre quatre-vingt-dix-neuf en les abandonnant dans la montagne pour retrouver l’égarée. C’est une logique toute simple, mathématique, commerciale !
Mais Dieu n’est ni un comptable, ni un commerçant, il est un Père aux entrailles de Mère.
Dans un regard paternel, touché aux entrailles, l’enfant préféré n’est-il pas le plus petit, jusqu’à ce qu’il grandisse ? Le plus éloigné, jusqu’à ce qu’il revienne ? Celui qui est malade, jusqu’à ce qu’il guérisse ? Celui qui est malheureux, jusqu’à ce qu’il soit heureux ? Celui qui est éprouvé, jusqu’à ce qu’il soit consolé ?
En Jésus, Dieu n’est-il pas venu chercher le plus petit, le plus éloigné, le plus malade, le plus malheureux, le plus éprouvé, jusqu’à ce qu’il les trouve pour leur donner la vie ?
Et nous, entrerons-nous dans ce regard de Dieu sur tout homme ? Car, devant nous, il n’y a pas un pauvre, un exclu, un désespéré, un malheureux, un malade, un éprouvé … il n’y a qu’un visage à regarder, une personne à accueillir, un frère à aimer. Heureux ceux qui aiment !
Site internet :
La brebis perdue, je la chercherai
Si un homme possède cent brebis Et l’une s’égare loin d’ici Ne la cherchera-t-il pas la nuit Laissant les autres à l’abri
Refrain : La brebis perdue je la chercherai, L’égarée au fond de la vallée La joie de la retrouver sera La plus grande des joies.
Les autres mise en sécurité Mais l’une d’elles a pris la fuite L’homme brave la montagne déterminé Trouver celle qui manque à l’appel
Sur les sentiers battus je vais Le cœur plein d’espoir et de foi Cherchant l’ombre et la lumière Pour la brebis qui manque à ma vie
Rien ne m’arrêtera je sais Même les nuits froides ou l’orage Mon cœur bat pour elle sans répit Dans ce monde où tout est mirage
Le vent murmure des secrets Les étoiles me montrent la voie Je suis guidé par l’amour Pour retrouver celle qui était loin de moi