« Une pause par jour » – 29 juillet 2025

Stes Marthe, Marie et S. Lazare

Première lecture – « Le Seigneur parlait avec Moïse face à face » (Ex 33, 7-11 ; 34, 5b-9.28) – Lecture du livre de l’Exode

En ces jours-là, à chaque étape, pendant la marche au désert, Moïse prenait la Tente et la plantait hors du camp, à bonne distance. On l’appelait : tente de la Rencontre, et quiconque voulait consulter le Seigneur devait sortir hors du camp pour gagner la tente de la Rencontre. Quand Moïse sortait pour aller à la Tente, tout le peuple se levait. Chacun se tenait à l’entrée de sa tente et suivait Moïse du regard jusqu’à ce qu’il soit entré. Au moment où Moïse entrait dans la Tente, la colonne de nuée descendait, se tenait à l’entrée de la Tente, et Dieu parlait avec Moïse. Tout le peuple voyait la colonne de nuée qui se tenait à l’entrée de la Tente, tous se levaient et se prosternaient, chacun devant sa tente. Le Seigneur parlait avec Moïse face à face,
comme on parle d’homme à homme. Puis Moïse retournait dans le camp, mais son auxiliaire, le jeune Josué, fils de Noun, ne quittait pas l’intérieur de la Tente. Le Seigneur proclama lui-même son nom qui est : LE SEIGNEUR. Il passa devant Moïse et proclama : « LE SEIGNEUR, LE SEIGNEUR, Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de vérité, qui garde sa fidélité jusqu’à la millième génération,
supporte faute, transgression et péché, mais ne laisse rien passer, car il punit la faute des pères sur les fils et les petits-fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération. » Aussitôt Moïse s’inclina jusqu’à terre et se prosterna. Il dit : « S’il est vrai, mon Seigneur, que j’ai trouvé grâce à tes yeux, daigne marcher au milieu de nous. Oui, c’est un peuple à la nuque raide ; mais tu pardonneras nos fautes et nos péchés, et tu feras de nous ton héritage. » Moïse demeura sur le Sinaï avec le Seigneur quarante jours et quarante nuits ; il ne mangea pas de pain et ne but pas d’eau. Sur les tables de pierre, il écrivit les paroles de l’Alliance, les Dix Paroles. – Parole du Seigneur.

Psaume 102 (103), 6-7, 8-9, 10-11, 12-13

R/ Le Seigneur est tendresse et pitié.  (Ps 102, 8a)

Le Seigneur fait œuvre de justice,
il défend le droit des opprimés.
Il révèle ses desseins à Moïse,
aux enfants d’Israël ses hauts faits.

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
il n’est pas pour toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches.

Il n’agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint.

Aussi loin qu’est l’orient de l’occident,
il met loin de nous nos péchés ;
comme la tendresse du père pour ses fils,
la tendresse du Seigneur pour qui le craint !

Évangile –  « Je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu » (Jean 11, 19-27)-  Evangile de Jésus Christ selon saint Jean (11, 19-27)

En ce temps-là, beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère. Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »

Un enseignement  pour la foi

Le deuil frappe une famille. Ce sont des amis de Jésus, une fratrie. Et l’auteur de ce récit s’applique à mettre en avant le sens des faits et gestes de Jésus face à cet événement. Manifestement, ce n’est pas qu’un deuil. Marthe et Marie. Ces deux sœurs ont accompagné leur frère jusqu’au bout de sa maladie. Elles ne sont plus opposées dans «l’agitation» et «l’écoute». Désormais, elles sont unies dans une même foi: «Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort.» Leurs paroles n’ont pas le ton de la révolte ni de la récrimination, mais celui de la conviction que Jésus est le Fils de Dieu. Les disciples. Ces compagnons fidèles ne cessent de ramener le Maître «à la réalité»: «Revenir en Judée? mais, tu n’y penses pas!» «Si Lazare dort, il se réveillera bien un jour…» Sauf que Lazare est mort et non pas endormi. En témoins privilégiés, les disciples gardent en mémoire des paroles énigmatiques restées obscures jusqu’au jour de Pâques. Jésus. Il attend deux jours avant de se rendre auprès de ses amis dans l’épreuve. Il a l’air de faire de cet événement un cas d’école, un enseignement pour la foi de ceux qui sont là… Cependant, il est touché par la souffrance de ses amies. Jésus pleure la mort de Lazare. Autrement dit, tout n’est pas «calculé» d’avance. La tension tangible dans ce récit ressemble à celle de notre vie de foi. Notre foi est une foi pascale. Puissions-nous dire, à la suite des Apôtres, avec Marthe, Marie, et même Lazare: oui, Jésus est maître de la vie. La mort n’a plus aucun pouvoir sur lui.

Prière d’Evangile

Beaucoup d’entre nous, bien que vivants,

sont comme enfermés dans des tombeaux.

Opprimés, sans travail, affamés ou malades,

ils sont en proie à l’angoisse du lendemain.

Nous croyons, Dieu de tendresse et de pitié,

que tu peux ouvrir ces tombeaux-là.

Mais nous savons aussi que ton salut passe

par notre combat pour la liberté et la justice.

Ton Fils Jésus a délivré Lazare des liens de la mort,

montrant par là qu’il est sourcier de vie divine.

C’est lui qui incarne la promesse

d’un ciel nouveau et d’une terre nouvelle.

Certes, l’homme doit mourir pour vivre.

Mais tu nous redis aujourd’hui

que celui qui croit en toi ne mourra jamais

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